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Porcs: des visions différentes du marché

Après Bigard, c'est maintenant au tour de la Cooperl de quitter le Marché du porc breton.

Éric Dion, éleveur de porcs à Aslonnes.
© Elisabeth Hersand

Le groupe breton Cooperl a quitté le Marché du porc breton (MPB) "il y a quelques séances", a indiqué tout récemment son délégué aux relations extérieures Mathieu Pecqueur. Une décision motivée par "le constat de plusieurs irrégularités auxquelles la Cooperl ne veut pas participer". Un coup de froid consécutif notamment à la conjoncture tendue observée depuis de longs mois sur le marché du porc. "Après le début de la guerre en Ukraine, le prix du blé a augmenté, mais celui du porc est resté identique", rappelle Éric Dion, éleveur à Aslonnes, adhérent Cooperl. Conséquence : des producteurs sont restés sur le carreau, au point de voir la production française baisser de 10 %, soit entre 20 000 et 30 000 porcs en moins. "Donc, le prix du porc a augmenté jusqu'en août, à cause de la concurrence entre abattoirs. Sauf qu'ils ne sont pas parvenus à faire passer les hausses de prix auprès de la grande distribution.

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